GROUPE ARCHEOLOGIQUE DE MOURIES
               
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LES REMPARTS

(Photos Alain & Mireille LAFOREST)

Les remparts des Caisses
Le Rempart principal (R1)

Le parement extérieur du rempart R153 s'élève à 4 m environ du bord oriental du fossé FS4. La surface du rocher est assez régulière et continue à s'élever en pente douce dans cet invervalle. Le mur est établi directement sur le substrat, formé par ce rocher calcaire surmonté par une talus montant vers l'E. Ce talus est composé de trois couches naturelles en place, fortement compactées (épaisseur totale de plus de 1 m).
On distingue 3 niveaux naturels apparemment vierges de tout fragment de céramique.
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La tour centrale (R152) Cette unique tour forme un saillant arrondi au milieu du front du rempart. Elle lui est accolée et constitue par conséquent un des éléments les plus récents du système défensif. Elle est donc probablement contemporaine des fossés FS1 et FS2, et des agger A1 et A2. Sa masse impressionnante (environ 10 m de diamètre maximum) en fait un véritable bastion défensif. Mais ses dimensions expriment également une volonté de monumentalisation pour accroître le prestige du lieu. On peut parler d'une véritable mise en scène afin d'impressionner le visiteur. LES CAISSES
Le Rempart (R2)
On peut désormais considérer le premier rempart (R2), situé à 300 mètres à l'ouest du rempart principal R1, comme un avant-mur constituant la première des défenses avancées que l'on rencontrait en arrivant par l'intérieur de la combe. Il n'a jamais fait l'objet d'une fouille autorisée, mais un ancien sondage effectué par un clandestin révèle un mur de 44 m de largeur, à double parement et remplissage interne de blocs.
L'espace intermédiaire situé en arrière de cet avant-mur pouvait constituer un endroit où parquer les troupeaux aussi bien qu'un lieu de refuge en cas de menace éventuelle pour la population vivant hors de l'oppidum.
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Les remparts du piémont sud
(extrait de : "Un oppidum Gaulois des Alpilles")
Le Rempart oriental (R3) Au Nord, cette muraille s'appuie sur la paroi escarpée de l'oppidum. Puis, elle suit l'inclinaison du terrain en descendant vers la falaise méridionale. Visible sur une cinquantaine de mètres, elles disparaît dans la partie inférieure du versant où elle a été totalement détruite.
Un habitat antérieur au rempart. Le rempart est superposé en quelques endroits à des vestiges de l'habitat du IIe s. av.J.-C. Certains murs d'une habitation située en bordure d'une grande fosse servant de dépotoir sont encores observables aujourd'hui. Non loin de là, un fond de cabane creusé dans la roche a été recouvert par le rempart.
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Le Rempart (R4) Il n'a été reconnu qu'en surface. photo ci-dessus : rempart R4 et 43
Le Rempart occidental (R5) Cet ouvrage fortifié a été édifié dans la partie la moins large du versant. Au nord, la falaise lisse et verticale de l'oppidum est infranchissable. Au sud, un piton rocheux domine une nouvelle falaise de 8 à 10 m de hauteur. Un dos de terrain calcaire les relie en descendant par paliers successifs. A l'ouest du rempart, seul un passage par une sorte d'escalier naturel permet d'accéder à la plaine de Servanes et sa grosse source pérenne. Le cheminement d'un piéton venant de cette direction est d'ailleurs rendu dificile par le relief très accidenté. LES CAISSES
Le Rempart (R6) De la fortification installée au sommet de la falaise méridionale ne subsistent que des traces lacunaires de sa tranchée de fondation. LES CAISSES

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